Communauté de Communes du Lunévillois

L’objectif de la ZAC est de transformer les 12 hectares (120.000m²) de la friche industrielle Trailor en une entrée de ville moderne, verte et à l’usage des Lunévillois. Pour cela, les élus ont fixé quatre objectifs : répondre aux besoins en habitat, proposer de nouveaux équipements publics, aménager un parc public et enrichir l’activité économique et de loisirs de l’agglomération. Présentées le 18 juillet dernier lors d’une réunion publique, retrouvez ci-dessous les grandes orientations de la ZAC Trailor et téléchargez le document récapitulatif (cliquez sur les pastilles rouges pour dérouler chaque menu).

  • Attention : une erreur s'est glissée dans la presse et indique un programme de 2300 logements sur la zone. Il faut lire 230. Encore estimatif, le nombre final de logement se situera dans une échelle comprise entre 190 et 250 (voir ci-dessous).

1. Répondre aux besoins en habitat

Un quartier vert et durable mêlant habitat collectif et individuel articulés autour d'une place centrale et d'un nouvel équipement culturel.

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La partie « habitat » du projet vise à offrir aux futurs habitants du quartier et aux riverains d’habiter au cœur d’un parc. Pour cela, l’idée est de créer le minimum de voies de desserte automobile afin de les limiter uniquement à la desserte résidentielle des îlots du secteur. En véritable quartier durable, la trame végétale viendra structurer l’architecture urbaine qui s’articulera autour des modes de déplacement actifs et doux : vélo, piéton, …

L’omniprésence du végétal constituera la base du projet. Elle devra se ressentir en tout point du quartier. L’intention paysagère concernant les clôtures est donc de limiter la mise en œuvre d’éléments pouvant refermer les espaces sur eux-mêmes et de permettre la perception du végétal privé depuis les espaces publics.

D’une façon générale, les parcelles privées seront davantage ouvertes du côté des allées piétonnes et sur les espaces de prairie, permettant ainsi une certaine convivialité des lieux. Sur les voies primaires plus fréquentées seront autorisées des limites clôturant davantage les parcelles.

Les constructions seront disposées autour d’une place centrale opportunément placée au débouché de la rue Béatrice. Ce nouveau quartier sera traversé par un parc linéaire qui permettra de créer un axe de déplacements doux (piétons et cycles) entre la petite zone commerciale de proximité au Nord du quartier (Espace Libération) au Sud de l’opération (carrefour coté Moncel) en reliant le quartier résidentiel, au parc puis à la zone d’activités et de Loisirs au Sud.

Cette place centrale viendra constituer le parvis de l’équipement culturel installé dans la halle conservée et réhabilitée, témoin du passé industriel du site et de l’activité de la Lorraine Dietrich.

Le tour de la place, urbainement plus dense sera structuré par la présence de petits immeubles de rapport en R 2 Attique (dernier étage en retrait dégageant des terrasses en dernier niveau). Les parkings seront situés en RDC des bâtiments arrières des îlots.

Les RDC sur la place pourront accueillir quelques services de proximité dont l’animation profitera aux quartiers (Béatrice, Cécile, Niederbronn) et dont le dynamisme foisonnera avec celui de l’équipement.

Sur les îlots en frange de ce pôle urbain, des opérations d’habitats individuels seront implantés en cohérence avec le tissu urbain classique de Lunéville et les produits phares du marché de logement du Lunévillois.

Illustrations fournies à titre indicatif par Citadia Conseil.

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2. Proposer de nouveaux équipements publics

Pour conserver la mémoire du site, proposer de nouveaux usages et des espaces de loisirs à destination des enfants et des familles.

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Les élus souhaitent que puisse perdurer sur le site sa mémoire industrielle, en conservant une partie des bâtiments à l’architecture emblématique et en la destinant à un nouvel équipement public culturel dont la nature exacte n’est à l’heure pas encore fixée. L’usine, d’abord De Dietrich puis Trailor, a fortement et depuis longtemps marqué son empreinte sur cette entrée de Lunéville.

Avec ses grands bâtiments qui s’étirent sur plus d’un kilomètre, elle continue d'incarner des repères forts pour les habitants qui s’y sont attachés. Quel Lunévillois n’a-t-il pas autour de lui au moins une personne qui n’ait travaillé sur le site ?

Aussi, un des axes majeurs du projet voulu par les élus est de créer de nouveaux repères et de réinterpréter ceux existants (en conservant les façades d’un bâtiment emblématique, par exemple, et en réattribuant sa fonction), afin que chaque Lunévillois puisse s’approprier la nécessaire reconversion du site.

Un site lié à l’histoire de Lunéville

En 1684, un premier atelier de mécanique et une forge existaient sur le site. En 1880, dans la foulée de l’annexion qui privait De Dietrich de ses sites alsaciens, l’industriel s’implanta dans ces lieux et agrandi progressivement le site pour y fabriquer du matériel ferroviaire, automobile et des camions. En 1952, De Dietrich devient Trailor. Le site a prospéré dans la fabrication de citernes et de remorques jusqu’en 2003, année à laquelle Général Trailers (fusion de Trailor, Fruehauf et la Carosserie Blond-Baudoin) dépose le bilan.

Une aire de jeux pour enfants (3-6 et 6-10 séparés) est proposée entre le parc et le secteur résidentiel de l’opération. Une zone tampon dédiée aux familles et leurs enfants.

Une aire d’apprentissage de la pratique du vélo sera également aménagée dans la même ligne. Proche de la voie apaisée au centre du quartier et des pistes cyclables sur la départementale, elle est idéalement placée par rapport aux déplacements cyclistes futurs.

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3. Aménager un parc public

Une large prairie, un magnifique jardin des quatre saisons et une vaste trame verte pour irriguer tout le projet. 

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La véritable trame verte va irriguer le projet et établir une liaison Nord-Sud, support des mobilités douces à pied comme à vélo. A travers un grand parc central, un jardin des 4 saisons, une voie verte centrale dans le futur quartier ou la végétalisation des abords immédiats des bâtiments, le projet vise à reconnecter cette nouvelle zone à la bande de nature qui ceinture Lunéville des Bosquets à la Meurthe.

Les prairies laissées dans le parc permettront le cas échéant de développer de nouveaux usages ou pratiques festives telle que du cinéma de plein air, l’installation de stands pour un événement et d’offrir aux habitants l’espace nécessaire à leurs activités de plein air.

Il s’agit ici de proposer une partie plus fleurie et jardinée du parc qui permette de faire un rappel à la culture locale du jardin : les vergers, les potagers, les jardins d’agrément. Ce jardin offreer un marqueur du rythme des saisons par des plantations adaptées et pourra potentiellement assurer un rôle pédagogique envers les populations pour les sensibiliser aux cycles annuels de la nature.

Pour permettre la mise en relation des deux côtés de la voie ferrée, et la mise en réseaux des Mossus avec les berges de Meurthe, il est proposé en option de créer une passerelle.

Afin de faciliter le recyclage des matériaux de démolition (maintien sur place), une butte pourra être bâtie le long de la voie ferrée. Elle permettra dans un premier temps de créer un belvédère sur l’ensemble du parc et du quartier. Dans un second temps, elle offrira la possibilité de construire un franchissement au-dessus de la voie de chemin de fer.

Par sa hauteur, par l’implantation d’un élément ‘repère’ en hauteur ou encore par l’architecture affirmée d’une passerelle, le parc sera largement identifiable depuis les quartiers limitrophes.

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4. Enrichir l’offre d’activités économiques et de loisirs

Rompre avec les standards habituels de la zone d'activité, proposer de nouveaux loisirs et faciliter la circulation.

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Alors que la Communauté de Communes et la Ville de Lunéville s’engagent dans l’action Cœur de Ville pour notamment défendre et dynamiser le commerce de proximité en centre-ville, le développement d’une zone d’activité en périphérie fera l’objet de toutes les attentions. Le type d’activité amené à s’y installer sera particulièrement scruté. Les élus ont été très clairs : en aucun cas celles-ci ne devront porter atteinte à la politique de redynamisation du commerce de centre-ville.

Au vu de la forme très particulière du terrain : très fin et long, le parti est de rompre avec la linéarité et d’offrir une disposition en quinconce qui permette d’éviter tout effet couloir. Pour diminuer l’impact visuel des parkings ces derniers seront intercalés par nappes mesurées entre les bâtiments.

Au Nord (en bleu sur le schéma) se trouve une zone destinée à la restauration et à l’enrichissement de l’offre de loisirs. Par la voie interne et le branchement sur les deux giratoires le projet offre un accès facilité, fluide et continu sur la zone, en lien direct avec la zone Cora et s’extrayant de la coupure de la route départementale.

Aux difficiles carrefours de cette zone, des aménagements de type ronds-points sont prévus pour fluidifier et sécuriser les déplacements. La voie Sud permettra de pénétrer sur la zone commerciale étendue dès le premier rondpoint Sud et donc d’avoir un parcours cohérent et apaisé entre la partie Sud du quartier et la zone commerciale de la Peupleraie.

Dans la zone d’activités la voie sera réalisée en courbes tendues pour ralentir la vitesse de circulation et bordée de part et d’autre d’une bande verte protégeant les trottoirs.

Les bandes vertes permettront de retrouver un couvert végétal permettant d’adoucir le paysage urbain de la zone et de mettre en dialogue les espaces paysagers des parcelles et l’espace public en créant un «parc» d’activité plutôt qu’une zone d’activités stérile et minérale.

L'ensemble des aménagements envisagés a également pour objectif d'améliorer sensiblement les flux de circulation dans la zone commerciale de Moncel-lès-Lunéville.

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