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Aux portes de Lunéville : la nature !

Le cœur de Lunéville est dotée d’un parc somptueux, de places pleines de charme et d’un fleurissement haut de gamme. Mais c’est réellement à ses portes que se déploie toute la majesté de cette nature qui l’environne et lui apporte tant de cachet. Vous vous situez à moins de 5 minutes à pied du château et vous vous apprêtez à fouler 100 000 m² de nature abritant une biodiversité incroyable ! Petite revue des trésors que vous allez sûrement croiser ...

Du côté des animaux

Cigognes

C’est rue de la Tour Blanche qu’ont l’habitude de nicher les cigognes. Dès le mois de mars, il n’est pas rare de les croiser ici-même, disputant la prairie aux hérons à la recherche de nourriture. La cigogne est un oiseau migrateur, c’est-à-dire qu’elle quitte nos lattitudes dès les premiers frimats de l’hiver pour le passer dans des régions plus chaudes, au Maroc voire en Afrique sub-saharienne. Cet échassier est carnivore. Il se nourrit principalement de grenouilles, d’oisillons, de lézards, de petits rongeurs et d’écrevisses.

Bon à savoir : les cigognes, qui n’ont pas de muscle trachéo-bronchial, ne peuvent ni chanter  ni crier. Elles communiquent donc entre elles en claquant du bec : il s’agit du craquètement ou du claquettement.

 

Martin-pêcheur

Le Martin-pêcheur d’Europe est un bon indicateur naturel de la qualité d’un milieu aquatique, se nourrissant de petits poissons et autres petits animaux aquatiques. Sa proie repérée, généralement depuis un perchoir, il plonge en percutant violemment la surface de l’eau et l’attrape, puis avale sa proie, tête la première, dans le sens des écailles. Si elle n’est pas dans le bon sens, il la lance en l’air et la rattrape avec agilité dans le sens qui lui plaît !

Bon à savoir : le mâle se différencie de la femelle à la couleur du bec : presque tout noir chez le premier, du même orange que les pattes pour la deuxième.

 

Agrion de Mercure

Là aussi, cette libéllule est un excellent indicateur de bonne qualité de l’eau de la Vezouze : l’insecte étant attaché aux sources, ruisseaux et fossés non pollués. En fort déclin, l’Agrion de Mercure se rencontre principalement dans le sud de la France et fait l’objet d’actions de conservation prioritaires au niveau des programmes concernant la biodiversité en France et en Angleterre.

Bon à savoir : son nom trouve son origine dans le dessin noir sur son abdomen qui ressemble approximativement au symbole astronomique de Mercure.

 

Petite grenouille verte

Elle mesure de 4 et 8 cm au maximum et peut vivre entre 6 et 12 ans, toujours fidèle au plan d’eau qui l’a vu naitre. Elle hiberne durant les quatre mois d’hiver en s’envasant dans les fonds de mares, ruisseau ou étangs et peut rester sans manger pendant deux ans ! En période de reproduction, aux alentours de la seconde quinzaine de mai, la femelle peut pondre jusqu’à 2 000 œufs.

Cette espèce est protégée en Europe en tout temps et tous lieux, y compris au stade œuf ou têtard. Elle est inscrite en France au Livre rouge des espèces menacées de France.

Ne cherchez donc pas à capturer les tétards ou les grenouilles.

Bon à savoir : l’espèce doit son nom latin, Pelophylax lessonae, en l’honneur de Michele Lessona, médecin et célèbre zoologiste italien (1823-1894).

 

Du côté des plantes

Grande Sanguisorbe

On rencontre cette plante dans tout l’hémisphère nord, en Europe, en Asie et jusqu’en en Amérique du Nord. Elle est présente depuis le néolithique sur l’ensemble du territoire. Le nom latin Sanguisorba, littéralement «qui absorbe le sang» vient de la croyance appelée théorie des signatures, selon laquelle l’aspect des plantes est censé évoquer les affections qu’elles peuvent guérir : on croyait donc que ses fleurs rouges indiquaient qu’elle était efficace dans le traitement des hémorragies.

A NE JAMAIS CUEILLIR

Bon à savoir : la grande pimprenelle, son autre nom, fait partie d’un cycle particulier : deux espèces protégées de papillons (l’Azuré des Paluds et l’Azuré de la Sangisobre) ne pondent que sur cette fleur. Les larves tombent au sol et sont ensuite emportées par les fourmis dans leur fourmillière qui, en les confondant avec leurs propres larves, en prennent soin tout au long de leur développement.